L’hiver, dans le delta du Vosk, est moins froid que dans le Torvaldsland, il y a peu de neige.
Les tempêtes hivernales apportent leurs chapelets de nuages bas et lourds.
Dans sa course folle, le vent parcourt le marais en imprimant des vagues sur les herbages de rence, tandis que, plus loin, Thassa se lance à l’assaut de la côte.
Les tempêtes qui frappent le village peuvent se taire en une nuit, laissant place à un calme soudain.
Le vent tombe, remplacé par une brume légère et cotonneuse qui enveloppe le village endormi ; la nature semble figée.
Aucune vague ne ride plus la surface de Thassa, … Thassa la luisante ne mérite jamais autant son nom.
On peut rester des ahns à méditer, bercé par le bruit du flux et du reflux roulant lentement dans les galets...
Le temps semble suspendu et l’horizon reste vide, aucune voile ne se distingue à travers la brume.
Seul le cri plaintif d’une mouette, qui s’envole vers le large, peut vous sortir de votre torpeur.
Le printemps, dans le Delta du Vosk, est plus doux que dans la cité d’Ar ; il arrive trois semaines plus tôt.
Le marais s’éveille aux cris des gauts, ces oiseaux qui tentent d’échapper aux tharlarions d’eau rodant sous la surface.
La terre se couvre le talenders, petite fleur blanche qui orne la chevelure de toute kajira amoureuse de son maître.
Les arbres à ka-la-na commencent à fleurir et la jeune rence se répand progressivement dans le marais.
Les clairières se panachent d'élégantes et hautes fougères ; les champs de Ta Sana resplendissent de leurs fleurs qu'on prendrait pour des papillons d'or.
Les ronces restées aux bords des chemins développent de jeunes pousses qui se courbent sous le poids de fruits magnifiques.
La nature fourmille et ronronne du chant des oiseaux, des insectes et des batraciens, …
Tandis qu’au village, chaque ruelle s’anime du cri joyeux des kajira, dont les camisks ne dissimulent plus rien de leurs formes pulpeuses et offertes. Une fleur de talender orne leur chevelure.
Les tempêtes hivernales apportent leurs chapelets de nuages bas et lourds.
Dans sa course folle, le vent parcourt le marais en imprimant des vagues sur les herbages de rence, tandis que, plus loin, Thassa se lance à l’assaut de la côte.
Les tempêtes qui frappent le village peuvent se taire en une nuit, laissant place à un calme soudain.
Le vent tombe, remplacé par une brume légère et cotonneuse qui enveloppe le village endormi ; la nature semble figée.
Aucune vague ne ride plus la surface de Thassa, … Thassa la luisante ne mérite jamais autant son nom.
On peut rester des ahns à méditer, bercé par le bruit du flux et du reflux roulant lentement dans les galets...
Le temps semble suspendu et l’horizon reste vide, aucune voile ne se distingue à travers la brume.
Seul le cri plaintif d’une mouette, qui s’envole vers le large, peut vous sortir de votre torpeur.
Le printemps, dans le Delta du Vosk, est plus doux que dans la cité d’Ar ; il arrive trois semaines plus tôt.
Le marais s’éveille aux cris des gauts, ces oiseaux qui tentent d’échapper aux tharlarions d’eau rodant sous la surface.
La terre se couvre le talenders, petite fleur blanche qui orne la chevelure de toute kajira amoureuse de son maître.
Les arbres à ka-la-na commencent à fleurir et la jeune rence se répand progressivement dans le marais.
Les clairières se panachent d'élégantes et hautes fougères ; les champs de Ta Sana resplendissent de leurs fleurs qu'on prendrait pour des papillons d'or.
Les ronces restées aux bords des chemins développent de jeunes pousses qui se courbent sous le poids de fruits magnifiques.
La nature fourmille et ronronne du chant des oiseaux, des insectes et des batraciens, …
Tandis qu’au village, chaque ruelle s’anime du cri joyeux des kajira, dont les camisks ne dissimulent plus rien de leurs formes pulpeuses et offertes. Une fleur de talender orne leur chevelure.
Un citoyen de Port Kar
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